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Ventilation

Chez un sujet sain, la respiration assure la ventilation et les échanges gazeux (l’oxygénation de l’organisme pendant l’inspiration, l’élimination du gaz carbonique pendant l’expiration). La ventilation mécanique permet d’assurer l’assistance nécessaire en cas d’insuffisance respiratoire. Elle est dite invasive lorsque le patient a une trachéotomie ou non invasive (VNI) si on utilise un masque nasal ou naso-buccal.

Assiste l’insuffisance respiratoire

De quelques heures à

24h/24

Améliore la qualité de vie du patient

Un traitement adapté à chaque pathologie

Les indications

La ventilation mécanique peut devenir nécessaire lorsque s’installe une hypoventilation,  la respiration est trop superficielle ou lente.

La ventilation mécanique peut être utilisée dans plusieurs situations, notamment :

  • Le Syndrome d’Obésité Hypoventilation (SOH)
  • La Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) au stade d’insuffisance respiratoire hypercapnique (taux de Co2 élevé)
  • Les atteintes restrictives du poumon, de la paroi thoracique, des muscles respiratoires (séquelles de tuberculose, cypho-scoliose, maladies neuromusculaires, paralysie du diaphragme, etc…)
La ventilation mécanique peut être nécessaire pendant quelques heures uniquement (le plus souvent durant la nuit pendant le sommeil) ou plus longtemps, voire tout le temps (24h/24h).

Le diagnostic

Le diagnostic d’hypoventilation, qui fait référence à un état où les poumons ne parviennent pas à ventiler suffisamment l’organisme en éliminant le dioxyde de carbone (CO2) produit par le métabolisme, implique généralement une évaluation médicale complète. 

Des explorations sont nécessaires au diagnostic d’hypoventilation avant de prendre une décision de mettre en place une assistance respiratoire :

  • Gaz du sang ou gazométrie (ponction de sang artériel) pour la mesure du taux d’oxygène et de gaz carbonique
  • Examen du souffle (Explorations Fonctionnelles Respiratoires ou EFR, mesure des débits inspiratoires et expiratoires)
  • Enregistrement de la respiration pendant le sommeil par Polygraphie ou Polysomnographie (avec enregistrement de l’électro-encéphalogramme ou PSG)
  • Enregistrement continu nocturne de la Saturation en Oxygène (SpO2) et du taux de gaz carbonique transcutané (PtCO2) ou capnographie transcutanée

Le plus souvent un scanner thoracique sera réalisé pour préciser la pathologie pulmonaire (principalement pour le diagnostic potentiel de l’emphysème) ; parfois une scintigraphie pulmonaire sera nécessaire.

Le bilan sera également complété par une échographie cardiaque qui recherchera un retentissement de l’hypoventilation sur le coeur (dilatation du coeur droit, Hypertension Artérielle Pulmonaire ou HTAP), ou une pathologie cardiaque autre associée.

Le traitement par ventilation

Une fois le diagnostic d’hypoventilation par insuffisance respiratoire chronique établi et l’indication de prise en charge par ventilation à domicile posée, le médecin spécialiste prescrit la mise en place du traitement. Il est courant (mais pas toujours), que la mise en place de la ventilation soit prescrite pendant ou lors d’une hospitalisation.
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Le choix du respirateur est celui du médecin. C’est ce même prescripteur qui prescrit les réglages de l’appareil. Ces paramètres sont différents pour chaque patient et définis en fonction de la pathologie, des besoins, de la tolérance et du confort du patient. Le masque est également prescrit par le médecin s’il s’agit d’une VNI : il pourra prescrire un masque nasal, naso-buccal (prenant le nez et la bouche), voire narinaire. 

Dans le cas d’une ventilation sur trachéotomie, les canules, le matériel d’aspiration trachéale (si nécessaire) et les clapets phonatoires font partie de la prescription medicale.

Si le patient en a besoin, le médecin prescrit un système d’humidification (quasi systématique lors de la ventilation sur canule de trachéotomie).

Le médecin prescrit enfin la durée de ventilation en fonction de la pathologie du patient. La ventilation est souvent prescrite au minimum toute la nuit. Il est parfois nécessaire d’assurer une ventilation plus longue. Le plus souvent, le respirateur a une batterie interne mais des batteries externes au respirateur sont disponibles ; elles permettent d’assurer une autonomie plus longue du dispositif en particulier lorsque le respirateur est utilisé en déplacement en dehors du domicile sans alimentation électrique.

Pour les patients qui ont besoin d’une durée de ventilation > 16h/jour, l’appareil de ventilation est considéré comme étant un « support de vie » et il sera fourni obligatoirement au patient une deuxième machine (de secours) en cas de panne. Dans ce cas, le respirateur prescrit a obligatoirement une batterie interne. Si le patient en a besoin, le médecin prescrit également le matériel fournissant de l’oxygène, à rajouter pendant la ventilation et/ou à utiliser en dehors du temps de ventilation.

Spécialisés dans l’assistance respiratoire à domicile, les techniciens spécialisés, infirmiers et/ou kinésithérapeutes de SOS Oxygène accompagnent le patient et mettent en place le traitement à domicile, conformément à la prescription médicale établie.

Tout au long du traitement, des visites de contrôle régulières sont effectuées. Lors de ces visites, le technicien spécialisé échange avec le patient sur le traitement, entretient le matériel et renouvelle les consommables. À l’issue de ces visites, selon la demande du médecin prescripteur, un compte-rendu détaillé peut lui être adress

Les bénéfices du traitement par ventilation

Améliore les échanges gazeux

Améliore le sommeil et la qualité de vie

La ventilation mécanique a pour but la normalisation du taux d’oxygène et de gaz carbonique (gaz du sang). Elle permet de palier (au moins en partie) un défaut de ventilation en assurant les besoins en volumes et en pressions nécessaires à la normalisation des échanges gazeux. La ventilation améliore la rentabilité du travail respiratoire et diminue l’impact négatif que l’insuffisance respiratoire a sur le myocarde (en particulier sur le cœur droit). Elle permet une homogénéisation de la ventilation en « recrutant » les territoires périphériques mal ou non ventilés.

Le traitement par ventilation mécanique, prescrit de façon pertinente et bien conduit par le patient insuffisant respiratoire, le plus souvent :

  • Améliore les échanges gazeux donc l’oxygénation de l’organisme. Il diminue la dyspnée (essoufflement) et augmente les performances au repos et à l’effort
  • Améliore la qualité du sommeil et la qualité de vie du patient et tend à augmenter son espérance de vie (au moins pour les insuffisants respiratoires restrictifs dont les patients neuromusculaires)
Le traitement a pour but de stabiliser la ventilation et de diminuer la dégradation de la fonction respiratoire qui peut conduire à des hospitalisations parfois (souvent) dangereuses pour le patient (exacerbations). 

Pour certains patients porteurs d’insuffisance respiratoire très avancée, même si elle n’est pas suffisante à la correction de l’hypoventilation, la ventilation mécanique rentre dans l’arsenal des soins palliatifs proposés. Elle favorise le maintien au domicile en limitant le nombre d’hospitalisations.

L'équipement

SOS Oxygène dispose de l’ensemble des matériels disponibles sur le marché. Il fournit les ventilateurs les plus performants et en particulier pour la VNI, propose un choix des meilleurs masques de façon à répondre à toutes les situations.

Le personnel de SOS Oxygène est formé à l’expertise respiratoire et s’implique dans la réussite d’une prise en charge par ventilation mécanique à domicile. SOS Oxygène garantit un suivi expert et personnalisé des patients qui lui sont confiés. Une assistance jour et nuit et tous les jours est assurée. Le technicien de garde peut être amené à se déplacer au domicile du patient lorsque cela est nécessaire.

Le prestataire donne au médecin des informations régulières sur le patient et son traitement. Il peut à la demande du médecin réaliser des examens au domicile du patient (enregistrement nocturne du taux d’oxygène (SpO2) et/ou du taux de gaz carbonique transcutané (capnographie ou PtCO²). Il alerte le médecin s’il relève des anomalies sur le traitement ou s’il remarque une dégradation de l’état de santé du patient.

Les données, selon les types d’appareils, sont communiquées et stockées automatiquement et quotidiennement depuis l’appareil grâce à un système de connexion sécurisée mis à la disposition du médecin (télé-observance).